la Terre est pour celles qui hument les roses sur les bords des clôtures
sans se soucier d’être vues
sans se soucier d’être admirées
sans se soucier d’êtres prises
par un homme ou par un téléphone
On baigne dans une huile chaude collective, tout est trempé, les corps, les vêtements, les sols. Il n’y a plus à se soucier de rien, on est comme nu dans l’effort, un grand effort commun tendu vers le geste parfait.