Et qu’est-ce qu’il y a après ? Si je donne mon cou, si je donne ma nuque, si je m’offre, entière. Si je cesse de résister en rentrant en dedans. Si je lâche tout. Si mes trapèzes s’affaissent. Ma gorge s’ouvre. Si je ploie sous la volonté de l’autre ?
J’écrivais depuis plus d’une heure sur la table de la cuisine quand une douleur me frappa l’arrière du crâne, descendant de la nuque aux trapèzes jusqu’à mon omoplate. Une courbature du récit s’étirait, lancinante, dans mon dos.